Traitement de varices
pelviennes par embolisation
L’embolisation des varices pelviennes est un traitement mini invasif sans cicatrice du syndrome de congestion pelvienne en radiologie interventionnelle à Lyon.
Quels sont les symptômes du syndrome de congestion pelvienne veineuse ?
Les varices pelviennes sont favorisées essentiellement par les grossesses pour des raisons hormonales et mécaniques (compression des veines du bassin).
Ces varices sont des veines non fonctionnelles ou le sang stagne dans le bassin.
Elles peuvent avoir 3 modes d’expression chez la femme :
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Asymptomatique, si le sang stagnant dans le varices arrive à remonter par d’autre veine compétente du bassin
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Un syndrome de Ccongestion pelvienne si le sang stagne sans remonter efficacement
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Des varices du périnée (vulve, racine de la cuisse, haut de la fesse) ou des jambes atypiques, ce sang stagnant dans le périnée ayant ensuite une répercussion vers les veines plus basses.
Parmi les causes de douleurs pelviennes chroniques, le syndrome de congestion pelvienne sur varices pelviennes a longtemps été un diagnostic difficile.
Le syndrome de congestion pelvienne est lié à une stase veineuse pelvienne chronique secondaire à une altération d’un ou plusieurs secteurs de drainage veineux pelvien.
Il peut associer :
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Des douleurs pelviennes chroniques. Non périodiques, depuis plus de 6 mois, aggravée à la station debout prolongée notamment en fin de journée, plus intense quelques jours avant les règles
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Des dysménorrhées (douleur pendant les règles) typiquement les 2 premiers jours du cycle
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Des dyspareunies (douleurs pendant les rapports sexuels) profondes, ou superficielles en cas de varices vaginales ou vulvaires associées
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Des douleurs post-coïtales
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Des pesanteurs périnéales
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Des difficultés ou envie pressante d’uriner inexpliquées
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Dans 10% des cas des varices aux membres inférieures sont issue de fuite vers le bas des varices pelviennes et un syndrome de congestion doit donc être systématiquement recherché à l’interrogatoire.
Comment se déroule une embolisation de varices pelviennes ?
La prise en charge se fait avec l’aide d’un médecin anesthésiste pour des conditions de confort et de sécurité optimales, avec le plus souvent la réalisation d’une sédation consciente.
Le médecin radiologue interventionnel fera une ponction de la veine au niveau du pli de l’aine ou du bras. Il va ensuite guider des petits cathéters dans l’ensemble du réseau veineux du pelvis qui arrive des veines du bassin (iliaques internes) ou plus haut des veines gonadiques.
L’injection de produit de contraste permettra de repérer précisément les segments de veines malades, non fonctionnelles responsables des symptômes. Il va ainsi pouvoir emboliser (boucher) ces veines malades à l’aide d’un agent liquide équivalent à une colle biologique et parfois de ressort appelé coils.
Il va aussi boucher les entrées et sorties de ces veines (point de fuite) avec le système veineux normal pour éviter une récidive. Parfois une ponction directe des veines sur le périnée peut être nécessaire pour scléroser les points de fuite les plus superficiels. Enfin si il existe une cause à cette stagnation par un obstacle il va l’enlever par la mise un place d’un stent qui ouvre la veine.
Après le geste, une surveillance de 2h est nécessaire et vous pouvez regagner votre domicile avec traitement antalgique et antiinflammatoire. Il n’y aura pas de cicatrice.v
J’ai un syndrome de congestion pelvienne puis je bénéficier d’une embolisation des varices pelviennes ?
Un médecin gynécologue doit s’assurer de l’absence d’autre cause de douleurs pelviennes chroniques. Pour cela une échographie pelvienne et/ou une IRM peut vous êtes prescrite
Un médecin vasculaire fera le bilan exhaustif anatomique de la varicoses pelviennes, des points de fuites pelviennes et des varices associées éventuelles sur le périnée et les membres inférieures. Il recherchera aussi l’absence d’obstacle au drainage veineux de la veine iliaque gauche (syndrôme de May Thurner) ou de la veine rénale gauche (syndrôme du nutcraker)
Un médecin radiologue interventionnel complétera si besoin ce bilan anatomique par d’autre bilan notamment plus fonctionnel comme un scanner une angio-IRM veineuse dynamique, ou une phlébographie pelvienne.
Le radiologue interventionnel pourra ainsi traiter précisément la partie malade des veines du pelvis qui a été mis en évidence : c’est l’embolisation des varices pelviennes
L’embolisation de varices pelvienne est-elle efficace ?
L’embolisation des varices pelviennes permet de traiter les symptômes de 50 à 90 % des cas en fonction des séries de la littérature scientifique.
Cette importante disparité de résultat dans la littérature scientifique s’explique d’une part par les différences de technique, Embolyon utilisant maintenant des agents d’embolisation permettant une confirmation visuelle immédiate et exhaustive des veines traitées ou toujours perméable, mais aussi à une grande disparité dans la « sélection » des patientes traitées.
Beaucoup de femmes ont des varices pelviennes, et les traiter ne sera efficace que si les symptômes décrits sont bien en rapport avec cette pathologie.
L’imputabilité des varices dans vos symptômes sera donc discutée au terme de votre consultation et de votre bilan d’imagerie dédiée pour obtenir les meilleurs résultats. En cas de symptômes typiques, une amélioration quasi certaine est attendue. Parfois l’embolisation complète des varices peut nécessiter 2 séances.
L’embolisation au plus près de la source des varices par agent liquide, et non seulement de la veine principale les alimentant, permet aussi de diminuer le risque de récidive à terme par ouverture d’autre veine d’alimentation.
Quelles sont les complications de l’embolisation de varices pelviennes ?
Après embolisation la plupart des femmes peuvent avoir une douleur pelvienne pendant quelques jours, justifiant la prise systématique à domicile d’antalgique et anti inflammatoire, mais ne limitant pas forcément une reprise d’activité.
Un hématome peut survenir au point de ponction.
Les complications graves sont exceptionnelles, moins de 1%, et souvent attribuée à l’utilisation d’agent d’embolisation métallique avec une migration, ou de sclérosant avec des réactions allergiques.